Le Phare de la Canche

ou du TOUQUET

1946

Historique du Phare de la Canche

En 1946, Monsieur de Rouville, inspecteur général des Ponts et Chaussées, directeur du service des phares et balises, confie l’étude du projet à Louis Quételart, architecte local, en collaboration avec Briquel, ingénieur des Ponts et Chaussées, et Danel, ingénieur des travaux publics de l’État. Trois sites sont envisagés, à l'emplacement du phare sud, à la pointe nord de la Canche ou entre les 2 phares détruits ; c'est cette troisième option qui est choisie. Les travaux sont exécutés par une entreprise de génie civil et de travaux publics de Lens sous la direction de Caridroit, ingénieur, le chantier ouvre le 12 mars 1948.

Le phare consiste en une tour octogonale de près de 57,60 m de haut, pour un poids total de 3 080 t, construite au Touquet-Paris-Plage, avec la particularité de se trouver à 800 m de la mer, près de l'estuaire de la Canche. La lanterne est accessible par 309 marches comprenant les quatre marches extérieures, à l'intérieur se trouvent les 274 marches en béton recouvert d'une plaque en pierre du Boulonnais, jusqu'à la chambre de service carrelée en céramique, suivies d'une volée de 23 marches de même nature et des huit marches de l'échelle de la lanterne, cette lanterne possède toujours deux lampes de 3 000 W derrière des lentilles de Fresnel.

Ce monument est bâti en béton et en briques, Louis Quételart étant mort l'année précédant la mise en service, les travaux sont achevés par son fils Pierre. Le fût octogonal à faces convexes est en briques de parement rouge orangé de Fouquereuil, le parement intérieur est fait de briques jaune orangé. Entre les parements intérieur et extérieur, ce sont des briques d'Attin[i 1]. Le coût total de la construction du phare s'élève à 52 650 000 FRF (1 484 730 EUR2023).

Le phare est mis en service en septembre 1951 mais les travaux ne sont définitivement achevés qu'en 1952.

La clôture des jardins est réalisée en 1956, par le cabinet Quételart, le portail d’entrée reproduit les bossages du soubassement du phare dans ses quatre piliers.

En 1992, le dernier gardien de phare, Jean-Jacques Chalm, s'en va. Le phare ne peut plus être visité depuis les inondations de 1993. Les visites sont de nouveau possibles depuis le 18 septembre 2010.

Le phare est automatisé en 2001.

La tour est classée au titre des monuments historiques depuis le 19 avril 2011. Les bâtiments du phare comprenant l'ancien pavillon du gardien en chef et l'ancien bâtiment de service, avec son jardin, les piliers d'entrée et les bancs, en totalité sont inscrits depuis le 30 décembre 2010.

Source : www.wikipedia.com

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Louis Quételart (1888-1950) installe son agence au Touquet en 1912

et y réside jusqu'à son décès en 1950. Il tire de son enracinement géographique et de son goût de la modernité les moyens de construire le style touquettois moderne qui contribue à forger l'identité du Touquet, villégiature prisée de l’entre-deux guerres. Ce style personnel est annoncé dès 1925 avec la conception de son habitation personnelle et se développe particulièrement dans la conception de villas pour une clientèle variée jusque la fin des années 1930. L’architecte transpose les qualités de ses espaces domestiques à d'autres programmes : pavillons pour les expositions internationales de 1937 à Paris et de 1939 à Roubaix, quelques hôtels, l'aéroport, le phare et le plongeoir de la piscine du Touquet qui devient le symbole du renouveau de la station après la seconde guerre mondiale. La quantité et la qualité de son œuvre construite, l'intérêt de ses écrits, la diffusion de ces projets au travers des revues et publications d'architecture, en font une des figures essentielles de l'architecture régionale en France. La nature même de son travail met au jour les relations complexes qu'entretiennent modernité et régionalisme dans l'architecture de la première moitié du XXe siècle.

 

Les travaux de Louis Quételart

Quelques chiffres clés du Phare de la Canche

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année de construction

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Hauteur totale en mètres

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Nombre de marches

L'actuel phare de la Canche en trois photos

 

La maison du gardien

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L'entrée du phare

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Le bâtiment de service

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Le premier phare vers 1801

Vers 1801, l’approche de l’embouchure est signalée par 2 feux fixes (des fanaux) au bord du rivage à la pointe du touquet, côté sud de l'embouchure de la Canche, et à environ 450 m au nord-est des futurs phares. Ils sont construits en maçonnerie de 16 mètres de hauteur et entretenus par un seul gardien. Les feux sont 2 sources lumineuses dues à une lampe à mèche circulaire, alimentée à l’huile de colza. Leur portée est de 2 lieues (approximativement 8 kilomètres).

À la même époque, un sémaphore et un petit phare à la pointe du Lornel, ou feu du Lornel, côté nord de l'embouchure de la Canche, complètent le dispositif. L'élévation du phare est de 16 m et la portée de 2 lieues. Le sémaphore sera démoli en 1815.

Les 2 phares de 1852

Les phares de la Canche et la maison du gardien en 1883

Il faut 3 naufrages dans les années 1842 et 1843, relayés par la presse, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la dangerosité de l’endroit et qu’ils décident en 1845 de la construction des phares. L’administration rachète un terrain à Alphonse Daloz. Les travaux sont dirigés par Louis Pigault de Beaupré, ingénieur des ponts et chaussées, secondé par M. Denécheux, conducteur. Les dépenses s’élèvent à 488 000 F.

Une étude de l’ingénieur en chef Reynaud montre l’aspect qu’auront les phares. Les travaux débutent en 1845, au lieu-dit Molière Godin, c’est un rectangle comprenant un phare à chaque extrémité et la maison du maître de phare au milieu.

Le premier phare est nommé phare nord, le deuxième phare sud, ils sont distants de 250 m et sont identiques. Leurs orientations nord-sud permet aux navires d’éviter de tomber dans les courants générés par le banc de sable de la Bassure de Baas. Pour leur construction, comme il n’existe aucun chemin d’accès, les matériaux sont amenés par la mer, une estacade est construite à cet effet, celle-ci se trouve dans le prolongement du chemin des Hénons (aujourd'hui avenue du Dix-huit juin).

Les phares sont deux colonnes blanches de 58 m de mètres à pans coupés de section hexagonale. l’épaisseur est de 1,90 m à la base et de 1,15 m en haut. Le soubassement, environ de la hauteur d’un étage, est en marbre de Belgique. Le reste est en briques réfractaires enduite de peinture. Le tronc se rétrécit jusqu’à la lanterne autour de laquelle on trouve le balcon soutenu par de petites arcades. Il y a 271 marches dont 228 en marbre, le dernier escalier conduit à la salle de la lanterne, voûte et soubassement en cuivre. Le foyer lumineux se trouve exactement à 51,75 m au-dessus du niveau de la mer. Ce sont des feux fixes dotés de becs à mèches multiples qui fonctionnent à l’huile de colza, puis, vers 1875, on utilise de l’huile minérale (pétrole). Ces feux ont une portée de 31 milles marins en mer. Ils sont allumés pour la première fois le 1er janvier 1852.

 

Ils passent à l’électricité le 15 octobre 1884, celle-ci est fournie par 2 locomobiles Rouffet et 4 machines magnéto-électriques de Méritens, situés en dehors de l'enclos des phares. Ils restent à feux fixes blancs avec une portée de 33 milles marins en mer.

 

Le 15 juillet 1900 le service des phares décide de transformer le phare sud en feux éclair et d’éteindre le phare nord, pendant les travaux, c’est le phare sud qui est éteint du 1er décembre 1899 au 15 juillet 1900.

Le phare sud émet des éclats blancs groupés par deux toutes les 10 s au rythme suivant, éclat 1⁄10 s, éclipse 7 s et 4⁄10 s, éclat 1⁄10 s, éclipse 2 s et 4⁄10 s, pour un tour complet en 20 s. Le tout est obtenu par 2 lampes de 3 000 W. On remarque la même année que le phare nord réfléchit la lumière du phare sud et risque de tromper les navigateurs, il est décidé de le peindre en noir mat.

En 1922, le service des phares décide de rattacher la source lumineuse au secteur électrique urbain.

Pendant la période de la Seconde Guerre mondiale, les phares sont éteints en septembre 1939. En 1940, M. Danel, ingénieur des ponts et chaussées maritimes, obtient des autorités allemandes l'autorisation de démonter les appareils, ils seront mis en sécurité à Paris. Ces appareils seront installés de nouveau dans le phare actuel lors de sa construction.

Le 2 septembre 1944 les troupes allemandes font sauter les 2 phares.

En septembre 1945, sur l’initiative du maire, le docteur Jules Pouget, 3 projecteurs, visibles à 10 milles marin, sont installés en haut du beffroi de l’hôtel de ville du Touquet-Paris-Plage, ils sont allumés le lundi 15 octobre 1945 à 8 h 10

Source : wikipedia.com

Ancien Phare & sémaphore de la Canche

Actuel Phare de la Canche

Le Phare du Touquet

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Date de dernière mise à jour : 13/08/2025